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Roms : quand Bruxelles fait (mal) le job du PS

29/09/2010 Commentaires fermés

Sans ligne claire sur le sujet, le PS en est réduit à suivre la Commission européenne.

Scoop : les Bolcheviks ont pris le pouvoir à Bruxelles. La Commission vient d’être renversée par le Politburo du PCUE (Parti Communiste de l’Union Européenne). Je plaisante. Mais à lire certains commentaires, le nouvel espoir de la gauche européenne n’est pas Ed Miliband mais Viviane Reding, commissaire à la Justice. Cette dernière s’était opposée vigoureusement aux expulsions de Roms pratiquées par la France. La Commission vient d’ailleurs de lancer une procédure d’infraction contre Paris. Aux grands applaudissements du PS.

On pourrait s’en réjouir. En effet, ce n’est pas joli-joli de discriminer les Roms. Plus sérieusement, il est inquiétant de voir ce qui aurait dû être un vrai débat politique en France devenir un conciliabule juridique à Bruxelles. La faute à un climat nauséabond. Et le monde politique français, gauche comme droite, en est le premier responsable. La polémique sur les Roms venait au cœur d’une surenchère sarkozienne stigmatisant tous les avatars de « l’étranger ». Mais comment incarner l’Ordre moral tout en supprimant des postes de flics?

Viviane Reding, l’amie des Roms… et du patronat

Le PS a répondu mais à côté de la plaque. Son principal argument reste le point Godwin. Le PS préfère l’outrance au courage, parler directement immigration et intégration est encore tabou pour lui. Et quand Aubry est confrontée à ces problèmes sur ses terres, elle esquive. Idem sur la sécurité, le forum qui devait être organisé sur cette question a été reporté sine die. Officiellement pour cause de manif sur les retraites.  Sans ligne politique sur ces sujets, le PS n’a pu que suivre la ligne juridique de Bruxelles. Une vraie démission.

La Commission n’est pourtant pas une alliée pour le PS. En tous cas, pas quand elle érige la rigueur budgétaire en dogme. Reding est peut-être l’amie des Roms mais pas celle des consommateurs quand elle s’oppose aux recours collectifs.  Que le PS aille chercher ailleurs ses billes pour contrer Sarkozy. Vu l’échec de sa politique de sécurité, ce ne sera pas difficile. Ce sera toujours mieux que se raccrocher aux wagons bruxellois. Comme si Barroso pouvait combler le vide du parti. Qu’on lui demande de se présenter aux primaires tiens.

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L’UMP est bien à droite, le PS n’est plus de gauche

30/07/2010 2 commentaires

Sarkozy ressort une fois de plus la droite dure. Le PS reste dans la gauche molle.

La « déchéance de la nationalité française », l’annonce qui fait peur de Nicolas Sarkozy. A Grenoble, il a promis une telle sanction contre « toute personne d’origine étrangère » coupable de meurtre sur un agent des forces de l’ordre. Une annonce faite au surlendemain de  son colloque sur les Roms et les gens du voyage. Le PS dénonce une « dérive sécuritaire et xénophobe ». Pour le porte-parole Benoît Hamon, invité sur RMC, Sarkozy « veut reprendre  […] à l’extrême droite une partie de l’électorat qui l’a quitté. »

Les protestations de la gauche sont louables mais naïves. En gros, on reproche à Sarkozy d’être de droite. Avec l’affaire Woerth et  les critiques de l’aile dure de l’UMP, il fallait bien qu’il rassemble son camp. Pour 2012, Sarkozy veut jouer la même stratégie qu’en 2007. Il cherche à pomper les électeurs de la droite et du FN au 1er tour pour mieux créer une dynamique au 2nd. Moralement, le discours présidentiel est sans doute choquant, politiquement, il est habile. Sarkozy n’est pas raciste, il est cynique.

La gauche des cons

Et à l’heure où l’UMP s’assume de droite, le PS a du mal à s’assumer de gauche. La majorité n’a plus peur de parler de « déchéance de la nationalité », de « guerre » contre la délinquance ou des « problèmes » posés par « certains Roms ». Même de manière purement démago, la droite radicalise son discours et n’hésite plus à briser les tabous. A gauche, ce n’est pas encore le cas. Le PS a encore du mal à prononcer les mots « nationalisation », « protectionnisme », et même « ouvrier ». Le politiquement correct a frappé.

Face à la fuite de son électorat, le PS devrait pourtant s’inspirer du cynisme sarkozien. La lutte politique ne se passe plus entre deux partis mous et recentrés. Ce sera une guerre idéologique bloc contre bloc. Il faut donner des repères aux électeurs, du punch au débat. Le chef de l’Etat l’avait compris dès la campagne de 2007. Au PS, on a du retard à l’allumage. On ne propose qu’une soupe politique que n’aurait pas reniée le mou François Hollande. Face à la droite décomplexée, on n’a plus que la gauche des cons.

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Eric Besson menace l’identité nationale

16/01/2010 Commentaires fermés

Le ministre prône une charte des droits et devoirs signée par les seuls jeunes Français. Du pur affichage politique.

S’il existait une palme de l’idée à la con, Eric Besson partirait favori. Lors d’un débat sur l’identité nationale vendredi soir à Marseille, le ministre de l’Immigration a proposé de créer une « charte des droits et devoirs » qui serait signée par les « jeunes Français » à leur majorité.  Pour Besson, il s’agirait d’« un serment, une charte, quelque chose qui attache à la République » et même si « l’on est dans l’ordre du symbole, c’est un symbole qui peut toucher ».

S’il s’agit d’un symbole, c’est surtout celui de la démagogie. Tout d’abord, rappelons à Besson que son projet de charte existe déjà. Il s’agit de la Déclaration des droits de l’Homme de 1789 couplée au préambule de la Constitution de 1946. Au delà des seuls droits civils, politiques et sociaux, ces textes fondent les principes indispensables au vivre ensemble notamment le respect d’autrui. Créer un nouveau texte ne serait que du pur affichage politique.

Perte de repères

Plus grave, le projet de Besson véhicule une pensée malsaine. Pour lui, la signature ce texte doit être réservé aux « jeunes Français » et pas aux étrangers. Pourtant, toute personne vivant sur notre sol, quelque soit sa nationalité, devrait possèder les mêmes droits et devoirs que son voisin. Bien sûr, les Français ont des droits spécifiques (voter, entrer dans la fonction publique…) mais écarter d’emblée les jeunes étrangers de cette charte viole tous les règles républicaines.

Besson dit défendre l’identité nationale, il ne propose que du vent.  Mais cette idée mérite mieux. L’identité nationale, ce n’est pas diviser, c’est unir, poser des repères. Or, ce monde n’en a plus. Les traders continuent de se remplir les poches de bonus. Renault, fleuron de notre industrie, ne produira qu’une partie de la Clio IV en France malgré les aides publiques perçues. Si Besson veut vraiment faire signer une charte des droits et devoirs, voilà de bons cobayes.

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L’identité nationale, faux débat mais vraie question

29/11/2009 Commentaires fermés

Même si le débat sur l’identité nationale n’est qu’un coup politicien, la question du « vivre ensemble » doit se poser.

Ne soyons pas dupes. Si Eric Besson, ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale, organise un débat sur… l’identité nationale, c’est uniquement par opportunisme électoral. En vue des Régionales, l’Elysée et le Gouvernement veulent mobiliser l’électorat conservateur. Une façon aussi d’écarter les problèmes économiques et sociaux de l’agenda médiatique. Ils avaient utilisé la même tactique lors des Européennes de juin.

Le PS est en première ligne pour dénoncer ce « faux débat ». Pour les socialistes, le vrai sujet, c’est la crise et la montée du chômage. L’UMP hurle à l’irresponsabilité politique mais n’a pas de leçons à donner. Ce débat n’est pas un vrai débat mais un coup politique à court terme. La majorité a certes le mérite de poser la question de l’identité mais n’apportera pas de réponse. Seuls compteront les voix rapportées par l’opération.

L’ère de la multitude

Mais ces querelles politiciennes polluent le débat de fond. La question de l’identité nationale est pourtant un sujet fondamental. La France n’est plus dans l’ère de homogénéité,  d’une identité catholique et gréco-romaine donnée une bonne fois pour toutes. La construction européenne, le désir de reconnaissance citoyenne des immigrés et enfants d’immigrés nous a fait entrer dans l’ère de la multitude.

Il s’agit alors d’interroger sur ce qui peut nous unir malgré nos différences. Mais il ne suffit pas de dire « être français, c’est avoir sa vie en France et rien de plus » pour répondre à cette question. Il ne suffit pas non plus d’augmenter le Smic pour créer de la cohésion nationale. Les valeurs qui peuvent cimenter cette multitude, nous les connaissons déjà : liberté, égalité, fraternité. Le tout est de savoir comment les faire respecter par et pour tous.

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Nicolas Sarkozy, une stratégie bien adroite

19/09/2009 Commentaires fermés

Le chef de l’Etat manie les contraires. Il se donne une image d’homme ouvert à la gauche et mène une politique ancrée à droite.

Sarkozy est-il de gauche ? C’est la question que pose Le Point du 27 août. Question incongrue mais légitime. Marié à une égérie bobo aux « réflexes épidermiques de gauche », il aime lire Proust à ses heures perdues selon Le Figaro. Il est contre les tests ADN pour le regroupement familial. Il est pour le plafonnement des bonus des traders. Il nomme des hommes et femmes de gauche dans son Gouvernement. Il veut réformer la mesure de la richesse.

Le raccourci est facile. Le chef de l’Etat aime jouer avec cet image d’homme ouvert. Un ami des ouvriers qui cite Jaurès.  Un discours qui a marqué sa campagne de 2007. Face à une gauche en perdition, il lui a paru facile de piquer ses éléments de langage. La crise lui a offert une nouvelle opportunité. Il refuse de passer pour un impuissant face à la puissance des marchés. Il sera alors le champion de la régulation financière. La terreur des banquiers.

Un alibi

On frise l’hyprocrisie. Si Sarkozy reprend les paroles de la gauche, il garde sa petite musique de droite. A l’automne 2007, il était pour les tests ADN.  Il aime les ministres d’ouverture, mais le bien à droite Phillipe de Villiers, président du MPF, a rejoint le comité de la majorité. Son ministre de l’Immigration Eric Besson (ex-PS) vient de lancer la fermeture de la « jungle » de Calais, zone où se réunissait des immigrés clandestins. Aucune solution globale n’est prévue pour ces derniers.

Sa prétendue « ouverture » n’est qu’un alibi pour masquer une politique ancrée à droite. Chaque fois qu’on l’accusera de dérive lepéniste, il répondra que son ministre de l’Immigration était au PS. Si on dénonce la hausse du forfait hospitalier, il dira qu’il est très méchant avec les traders. Joli coup. Le problème, c’est l’adéquation entre ses discours et ses actes. Avant d’être de gauche ou de droite, la première qualité d’un chef de l’Etat, c’est d’être honnête.

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Bouquins : UBDP ouvre son Café de Flore (intestinale)

01/08/2009 Commentaires fermés

Jouons aux intellos et passons en revue mes meilleurs livres pour cet été. Une sélection arbitraire mais exigeante.

« L’année où j’ai vécu selon la Bible ».

©T.AndriaJournaliste au magazine Esquire, A.J Jacobs a vécu pendant un an selon les rites traditionnels de la Bible. Athée convaincu, ce New-Yorkais a voulu tester jusqu’à l’absurde l’ensemble des « commandements » divins. Se laisser pousser la barbe, porter des vêtements blancs, ne jamais s’asseoir au même endroit qu’une femme et même la lapidation.

D’un aspect trivial très anti-religieux, le livre n’en comporte pas moins une certaine compréhension voire du respect pour certains aspects de la parole religieuse. Conclusion tirée par l’auteur lui même. Drôle, bien écrit, un excellent livre pour penser notre rapport au sacré.

Titre original : « The Year of  Living Biblically ». Traduction par Yoann Gentric, Actes Sud, 2008, 448p

« Je suis très à cheval sur les principes »

©T.AndriaChroniqueur pour le New Yorker David Sedaris nous livre une série de chroniques sur les petits riens de la vie.  Un livre basé sur ses propres expériences.

La peur des bactéries, comment  assumer son homosexualité, « se retenir » durant une conférence ou supporter une propriétaire acariâtre. Entre Paris, New York et la Normandie,  un véritable one man show littéraire.

Titre original : « When you are engulfeld in flames ». Traduction par Nicolas Richard, éditions de l’Olivier, 2009, 300p

« Fuck America »

©T.AndriaJuif allemand émigré aux USA aux début des années 50, Edgar Hilsenrath relate l’histoire de Jakob Bronsky, lui aussi Juif allemand débarquant à New York en 1952.

Jakob tente de trouver ses marques dans la communauté juive locale et trouve toutes sortes de combines pour partir sans payer au restaurant. Le tout en écrivant son premier ouvrage : Le Branleur. Un roman passionnant sur l’immigration et l’American Dream. La version allemande est parue initialement en 1980.

Traduction par Jörg Stickan, Attila, 2009, 296p


Photos pourries © Moi-même

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« Crossing over », le déclin du rêve américain

14/06/2009 Commentaires fermés

Cinéma. A Los Angeles, Max Brogan (Harrison Ford) des services de l’Immigration, se prend d’affection pour une clandestine mexicaine séparée de son fils. Taslima Jahangir (Summer Bishil), une jeune musulmane, se retrouve accusée de terrorisme par le FBI suite à un exposé. Gavin Kossef (Jim Sturgess), un immigré australien athée, travaille dans un école juive pour obtenir sa carte de résident.

Sa petite amieet compatriote Claire Shepard (Alice Eve) a moins de scrupules. Actrice en devenir, elle couche avec Cole Frankel (Ray Liotta), un fonctionnaire véreux, pour obtenir ses papiers. Yong Kim (Justin Chon), un jeune coréen en voie de naturalisation, est pris dans les griffes d’un gang. La veille de la cérémonie officielle, il braque une épicerie.

Destins croisés

« Crossing over » ne raconte pas une mais des histoires. Un film choral autour des questions d’immigration aux USA. Des trajectoires de différents personnages qui se croiseront au cours de l’intrigue : avocats, jeunes et vieux immigrés, policiers… Une occasion de questionner le fameux « rêve américain ». Rêve qui a sa face cachée.

Marchant sur des braises, le film aborde des thèmes polémiques des deux côtés de l’Atlantique. Il évite néanmoins les clichés manichéens et misérabilistes. Le but reste modeste : décrire les histoires humaines derrière la machine bureaucratique. Les personnages sont attachants même si Harrison Ford semble s’ennuyer dans le film. « Crossing over » n’en demeure pas moins une grande réussite. A voir absolument.

Bande-annonce (en anglais)

Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

« Crossing Over »

Un film américain écrit et réalisé par Wayne Kramer. Avec Harrison Ford, Ashley Judd, Jim Sturgess, Summer Bishil, Alice Eve, Ray Liotta, Alice Braga, Justin Chon, Cliff Curtis… Durée : 1h53. Sorti aux USA le 27 février 2009, aucune date annoncée pour la France (donc…).

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Tambouille à l’italienne (Le Monde)

16/02/2009 Commentaires fermés

Une chronique sur la polémique causée par le bannissement des vendeurs de kebabs du centre historique de Lucques en Toscane. La municipalité invoque la préservation de « la propreté » et de la  « la beauté de la cité. »

« Depuis trois semaines, Barbara Di Cesare ne fait que ça : défendre sa ville, accusée, ‘très injustement’ selon elle, de ‘racisme culinaire’, ou de ‘purification alimentaire’. La parution, fin janvier, d’un arrêté stipulant que désormais l’installation de nouveaux commerces de kebabs ‘et d’autres lieux de cuisine ethnique similaires’ était désormais prohibée dans l’enceinte du centre historique a, selon Mme Di Cesare, ‘déclenché une tempête’.« 

Un article de Philippe Ridet dans Le Monde daté du 17 février.

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20% de Négros au PS ?

13/02/2009 Commentaires fermés

Martine Aubry veut plus de candidats « issus de la diversité » sur les listes PS. Ou quand l’angélisme vire à la condescendance malsaine.

20% de candidats « issus de la diversité » sur les listes aux Européennes de juin. C’est l’objectif fixé par Martine Aubry, première secrétaire du PS. C’est dans Le Parisien de ce vendredi. La Maire de Lille reconnaît volontiers le laxisme des socialistes jusque là et promet d’y remédier.

« Sur la question de la diversité, la gauche n’a pas été bonne, je le reconnais. Aujourd’hui, nous agissons : 20 % des membres de notre direction sont ainsi issus de la diversité. Pour les élections européennes, nous garderons le même critère, y compris pour les places éligibles et les têtes de liste. Vous verrez bientôt que je ne vous ai pas raconté d’histoires ! »

Une chose dérange toutefois. Comment comptabilisera-t-on les « issus de la diversité » ? Un Mohammed bronzé sera dans le lot à coup sûr. Un Lévy bien pâle,  on se pose la question. Les Métis poseront un problème. Sans doute quelques relevés anthropométriques permettront de savoir qui tombera dans le quota, quitte à créer une case « à moitié issu de la diversité » pour les cas douteux.

Quotas ethniques à gauche

Plus sérieusement, parler de personnes « issues de la diversité » au lieu de dire Noir ou Maghrébin a un relent malsain. Quand on n’est pas « issu de la diversité », on est « issu de l’immigration » ou une « minorité visible ». Comme si être Noir était une maladie honteuse. Une maladie qu’on ne nomme que par euphémisme parce qu’on refuserait de faire face à ce qui nous met mal à l’aise ou nous fait peur. Au lieu de chercher des qualificatifs ridicules, on ferait mieux de considérer ces personnes comme des êtres humains avant tout. C’est bête à dire mais ça évitera des contorsions cérébrales aux pseudo-antiracistes.

Fixer un tel chiffre pour des candidatures sent bon les quotas ethniques. Tout Mohammed ou Mamadou candidat PS se demandera s’il doit sa place à ses qualités ou à son phénotype. Et d’ailleurs pourquoi 20% et pas 30 ou 50% ? Faisons plutôt une proposition constructive : au lieu de mettre 20% de Noirs sur les listes PS, mettons 20% de gens compétents. Mais ils seront sans doute plus durs à trouver.

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